Les données disponibles indiquent que la transmission indirecte par vecteurs passifs contaminés (surfaces, matériels, ustensiles, etc.) est possible, mais elle est estimée très faible. Le risque dépend en particulier des quantités de virus projetées sur les surfaces, impossibles à estimer. De plus, la présence de particules virales sur un support ne préjuge pas de leur caractère viable et infectant. La transmission indirecte est donc présumée, sans certitude absolue.
Le risque de transmission directe par l’intermédiaire de gouttelettes respiratoires est de loin le plus important (éternuements, toux, postillons).
Attention : les données disponibles concernent le virus en circulation. Même s’il semble que ce ne soit pas le cas actuellement, il n’est pas exclu qu’il puisse, au cours du temps et de son évolution, acquérir de nouvelles mutations et faire l’objet de recombinaisons génétiques. Ces mutations pourraient modifier les caractéristiques du virus, notamment ses facteurs de résistance.