Cette information circule dans les médias US et provient d’une communication du CDC dont voici les références et l’extrait concerné :
US Department of Health and Human Services/Centers for Disease Control and Prevention. Morbidity and Mortality Weekly Report Weekly / Vol. 69 / No. 12 March 27, 2020. « Public Health Responses to COVID-19 Outbreaks on Cruise Ships »
(…) SARS-CoV-2 RNA was identified on a variety of surfaces in cabins of both symptomatic and asymptomatic infected passengers up to 17 days after cabins were vacated on the Diamond Princess but before disinfection procedures had been conducted (Takuya Yamagishi, National Institute of Infectious Diseases, personal communication, 2020). Although these data cannot be used to determine whether transmission occurred from contaminated surfaces, further study of fomite transmission of SARS-CoV-2 aboard cruise ships is warranted.(…)
Effectivement, il faut éviter d’en tirer des conclusions hâtives. Les analyses ont sans doute identifié des brins d’ARN, mais pour reprendre une image souvent utilisée en épidémiologie, « trouver de la farine sur la table ne signifie pas que la baguette de pain s’y trouve encore ! ».
D’autre part, la présence de particules virales sur un support ne préjuge pas de leur caractère viable et infectant. Quand bien même, survie du virus ne signifie pas obligatoirement transmission. Le contact avec des surfaces reste par conséquent un mode de contamination théorique, mais sans comparaison avec la transmission directe d’une personne à l’autre, comme constaté à propos de ce bateau de croisière.