Il faudrait surtout éviter les erreurs de communication commises lors des crises précédentes, notamment les incohérences décrédibilisant les messages : par exemple l’affirmation « il n’y a pas de virus dans les aliments » suivie de la recommandation « consommez uniquement des aliments bien cuits » sortie du contexte (Cf. grippe aviaire).
S’agissant du SARS-CoV-2, la communication institutionnelle est abondante et suffisante. Il n’est ni utile ni judicieux d’ajouter des sources potentielles de questionnement dans un climat déjà très anxiogène.
Fort heureusement, à ce jour, la sécurité « des aliments » n’est pas une source d’inquiétude, contrairement à la sécurité « alimentaire » (Cf. certains comportements de stockage de nourriture).